jeudi 12 juillet 2012

n°5

 
 
 




Il y a un peu plus d'une semaine il faisait beau à Toulouse et j'ai eu envie de me trouver un nouveau roman (je venais de tenter de me plonger dans Lettres à un jeune poète de Rilke sans grand succès).
Je suis donc allé à Ombre Blanche. J'ai fait confiance à la sélection des libraires et attrapé L'oubli que nous serons de Héctor Abad. En même temps, la quatrième de couverture contenait les mots "mémoire", "famille", "petites choses de la vie"donc je n'ai pas eu l'impression de prendre un gros risque.
Au bout de trente pages mon ventre s'est noué, les larmes ont coulées. Je devais reprendre ma respiration entre chaque chapitre. 
Héctor Abad parle de son père, de sa famille, de la Colombie avec une sincérité qui ne tombe jamais dans l'obscène. Ses mots sont suffisamment fluides pour créer des va et vient naturels entre mémoire personnelle et historique.

Je pense être chanceuse cet été du côté de mes lectures. Chaque nouveau livre me touche plus que le précédent. 




(merci à Jenny pour la musique d'aujourd'hui...je ne m'en lasse pas)





3 commentaires:

  1. c'est un livre que je ne devrais pas lire pour le moment alors, si une larme coule elles couleront toutes, des fois je n'ai pas envie que l'émotion me submerge... en revanche si elle me prend par surprise c'est beau, charmant.
    cet été je n'arrive pas à me mettre dans un livre, je m'endors, je me disperse
    mais peut être devrais-je me fier à tes lectures et qu'importe si je me laisse envahir par l'émotion
    et de rien pour la musique

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  2. Tu me le prêtes, tu me le prêtes, tu me le prêtes !? :D

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  3. http://natabricole.over-blog.com/article-l-oubli-que-nous-serons-69833026.html
    La lecture de ce livre ne m'a pas laissé sans émotion ni souvenir......

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